là, c'est vrai
Pas que c'était pas vrai, les autres fois, disons que c'est plus évident.
je suis folle.
ou, pour le moins, hérétique ( se veut contraire à la croyance admise).
Mon chum m'offre de payer une femme de ménage aux deux semaines. La dame devait venir ce soir pour évaluer la maison, tsé, l'étendue des choses à faire.
J'en ai fait une crise d'angoisse. C'est comme si elle venait évaluer mon incompétence.
Or, je le sais, grande est la chose chez-moi pour ce qui est du ménage.
Et mon ex en avait fait un de ses cheval de bataille: C'est une soul (ortho?) à cochon ici!!!! déclamait-il de temps en temps.
Je me suis jurée quelques petits serments au divorce, dont celui de ne plus me faire rabaisser à cause du ménage.
Et voilà que j'exposais à une pure étrangère, spécialiste de la vadrouille, mon incapacité.
Ben, j'ai dit à mon chum que pas une personne n'allait venir chez-moi dans le risque qu'elle ne fasse que penser que c'est pas assez propre. (En fait, disons les choses pour de vrai, une chance que c'est pas propre, sinon une femme de ménage n'aurait pas de job. )
Je revendique le droit à la nouille sur le comptoir! (gare à votre imaginaire porno ici)
Je revendique le droit aux poussières et aux graines sous la table! (idem pour l'avertissement).
Je revendique que je frotterai bien ce que je voudrai quand je le voudrai. (reidem pour l'item).
La libération de la femme passe par l'émancipation de la serpillère et la libre circulation des traîneries.
Je sais que c'est idiot. Que c'est donner du pouvoir au sceaux et à la moppe ( sots et à la sotte? ). mais comme je travaille en santé mentale, je sais qu'il n'y a rien à faire d'autres dans les délires installés, que de semer le doute.
Première étape: d'autres personnes auraient-elles agi différamment à cette offre? (m'en fous)
Deuxième étape: serait-il possible qu'une autre explication vienne justifier la réalité? (non)
troisième étape: fixer un rendez-vous avec son psycho thérapeute pour continuer le cheminement (pas le temps, faut que je fasse mon blog
et que je passe le balai).