Les bonnes résolutions

Il y a des décennies (au moins une ou deux) que j'ai décidé de ne plus prendre de résolutions publiques. Comme nous sommes entre-nous, j'ai pensé vous partagé quelques intentions. L'enfer étant pavé de bonnes intentions, soyons prudentes, et allons-y avec de mauvaises intentions, question de connaître le ciel au moins sur terre.

Tout d'abord, je veux faire moins de ménage. Ce qui veut dire que je devrai pousser dans le dos des mes enfants chéris pour qu'ils en fassent plus ou accepter l'offre de mon chum, par contre, il se dit cassé et il m'a offert un laptop pour Noël. donc, j'oublie l'offre de mon chum. Il reste que si je passe plus de temps à l'ordi, je verrai moins la poussière. tout s'arrange, il suffit de voir la vie dans un bon angle et de relever la tête pour voir le ciel bleu, ou l'écran intéressant.

Ensuite, j'ai l'intention de quitter plus régulièrement la maison pour aller au gym. Il faudrait que je m'informe sur l'horaire de travail de ce charmant musclé jeune homme qui anima mon initiation aux machines, question que je trouve une bonne intention à ma sortie.

Ensuite, j'ai l'intention d'affamer Visa et Scotia bank en n'utilisant plus ma carte de crédit. Évidemment, il se peut que j'affame aussi mes enfants de certains plaisirs et que l'épicerie familiale se résume à du fait maison et du passe-toi-zen-si-yen-reste-pu, mais à la guerre comme à la guerre. au pire aller, ces chéris iront quêter la becquée des produits non-essentiels chez le drôle de zoizeau qu'est leur papa.

Ensuite, ben.. j'ai l'intention de lire plus y compris la liturgie des heures. qu'est-ce que la Liturgie des heures? ô infidèles incultes que je fréquente, c'est le bréviaire que lisait les bons curés. j'ai jadis beaucoup fréquenté cette lecture que j'ai laissé tomber en même temps que le mariage. Comme c'est un temps de méditation qui pourrait, selon certaines études, être bénifique (ok, bénéfique) pour mon moral, voici une bonne intention qui pourrait bien paver un enfer raisonnable.

Ensuite, lire plus souvent les blogs des copines. Ça m'évitera de me confondre en excuses. C'est bien la sainteté, on est jamais en tort. héhéhé.

Ensuite, ben, je me sens déjà mieux et ragaillardie de ces bonnes intentions.

Autrement dit, les bonnes résolutions, c'est comme le sucre à la crème, de temps en temps, ça fait du bien, mais trop, ça lève le coeur.

Tiens, si j'allais faire du sucre à la crème maintenant? après tout, j'ai jamais dit que j'allais manger santé,

héhéhéhé.