immobilité en la demeure
Un vieil adage catholique dit que La Providence n'est jamais en retard, mais arrive toujours à temps. Un autre proverbe optimiste dit que ce que nous aurons besoin nous sera donné à temps. Étant donné que j'aurais besoin d'un coup de pied dans le derrière pour aller faire l'épicerie afin que mes petits chéris puissent engouffrer le pain que j'ai gagné à la sueur de mon front, j'attends. En attendant, je placote avec moi-même étant donné qu'il ne semble pas avoir beaucoup d'autre personnes sur ce blog. Je soliloquerai donc sur le temps et les échéances. Sujet typiquement fin quarantaine et fin du mois. D'autant plus que le gouvernement vieillit, en effet,il oublie. Il a oublié de me remettre sur la liste pour recevoir des allocations pour janvier. Il oublie, mais il compatit. La fonctionnaire qui regardait mon dossier s'exclama: "Pauvre vous! après Noël et avec autant d'enfants." c'est ça, chérie, pensais-je. "Pleure et pitonne, ça presse". bref, heureusement que les épiceries ont la gentillesse de prendre les cartes de crédit et ma carte de crédit, la bonne idée de ne pas être pleine. enfin, je suis certaine pour la première partie et on verra bien pour l'autre. Sinon, je m'en irai sur le marché avec ma gang, ça tombe bien, ils ont tous le rhume, je laisse les kleenex à la maison, je répands un peu de ketchup sur les manteaux d'hiver, pas de mitaines, (ça ramasse mieux le petit change et ça fait plus misérable). Rien de plus efficace qu'un tit morveux sale pour remplir le porte-monnaie. Sinon, on fera cuire les chiens et les poissons. les chiens pour les os à soupe et les poissons pour ajouter du goût à la sauce. où en étais-je? ah oui. du coup de pied au derrière. et le temps qui passe. sans que le derrière lève. au fait, qu'avez-vous au menu pour souper? peut-être que vous me donnerez les ailes de l'inspiration faute de pied au derrière.