mes aventures de cette semaine
le réchauffement de la planète?
L'économie mondiale?
Les prochaines élections fédérales?
ben non. tout ce qui me préoccupe, c'est mon quotidien. et mes enfants sont éduqués à mon image voici la preuve de leur préoccupation pour leur petite personne en premier:
Prologue:
Mon père faisant une démence et ne faisant plus rien de sa vie à part prendre sa bière contre-indiquée et ses siestes tellement nombreuses qu'il doit prendre des somnifères pour dormir la nuit, j'ai décidé de participer à la stimulation de sa vie.
Sous prétexte que les petites chiennes avaient besoin de se faire garder (sic) et besoin d'être entraînées à faire leur besoin dehors
besoin réel. je pensais que rien n'était pire que de piler sur un morceau de légo pieds nus.
si.
quelque chose est plus horrible)
, j'apporte les deux choses chez mes parents en garderie en allant reconduire les enfants à l'école.
à un moment donné, les complications, c'est comme les traîneries. à partir d'une certaine accumulation, tout ajout passe inaperçu.
Alors, toute chose déposée devant être ramassée à un moment donné par la mère ( voir caleçons sales, bas qui traînent, sac de chips et tutti quanti), au retour du travail et de l'école , je reprends les tites chiennes.
maintenant, première complication (enfin, suite des ) J'ai trois enfants à reconduire, deux petites chiennes chéries à faire tenir dans les bras. comment faire pour partager équitablement les transports ? hé... oubliez pas que le système doit être fiable, facile à mémoriser et à appliquer même par un enfant de première année qui se trouve dans l'auto et son frère dysphasique qui a un peu de problèmes avec les concepts abstraits et beaucoup de difficultés avec le partage. Ainsi que préadoe chérie qui a de l'adolescence que sa vie est une injustice de tous moments.
je vous épargne. La solution: deux prennent un chien le matin, et celui qui n'a pas eu l'honneur de tenir choupette(chienne) peut tenir les deux choupettes au retour.
Suite des; Il faut rentrer dans la maison familiale deux choupettes, son sac à dos, sa boîte à lunch et son pantalon de neige, une ou deux mitaines, c'est selon ce qu'on a perdu dans la journée, le tout sans rien échapper dans la neige.Il est évident que maman va prendre en charge l'excédent des choupettes. plus son thermos de café, sa sacoche, son propre sac à dos de travail et ce qui aura été oublié par les deux autres.
Moment crucial de l'histoire
Myriam rentre les choupettes. Maman rentre son stock. Jean-François déclare qu'il est trrrrrrrrrrrrrop fatigué et qu'il veut être porté dans les bras de maman pour entrer dans la maison. (ben, là...) Maman négocie qu'elle peut apporter son sac-â-dos, sa boîte à lunch et son pantalon, mais pas lui.
et pour prouver je suis sérieuse j'avance vers la maison avec les bagages. (pourquoi donc me suis-je inscrite à un gym? je fais assez de levers de poids dans ma journée.. m'enfin). Il me dépasse avec une énergie étonnante pour quelqu'un qui était sur le point de défaillir.
entre avant moi dans la maison.
et me ferme la porte au nez.
Vous voyez la scène? le petit de six ans, la figure fâchée, que dis-je , outrée, devant la grosse maman élargie pour trois sacs à dos, deux pantalons de neige, un thermos, une sacoche, deux boîtes à lunch, un manteau d'hiver et un restant de rouge à lèvres et le petit: vlan! dehors la mère!
j'ai tellement ri. oui, je sais. mais à partir d'une certaine accumulation, les incidents se transforment en agréments. pour soi ou pour les autres.
la preuve....
Bonne journée! et je vous souhaite juste assez d'incident pour que votre vie en soit agrémentée.
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