petite découragite

Bon, disons que votre petit dernier a été menaçé de ne pas avoir d'ordis, de legos, de télé, de gâteau ET qu'il refuse toujours de faire ses devoirs,

il est temps d'essayer la récompense positive.

POur les devoirs, je dois dire que j'écris un mot `ala prof et que je la laisse s'arranger avec ça.

Par contre, mettons que c'est parce qu'il ne veut pas se coucher au moment où moi, je veux la paix.

Là, je suis prête à des bassesses. Des bonbons, des legos, des permissions spéciales, n'importe quoi pour qu'il aille voir si j'y suis au pays des rêves.

Mettons qu'on transpose ça au gym. Ce matin, je ne sais plus quoi me promettre pour que j'y mette les pieds.

Je fais la comparaison avec le cancer et la chimio, je me dis que si j'avais le cancer, je n'irais plus à la chimio, je demeurais l'euthanasie.

Je veux rester misérable et confortable, bon!!!!

Mon reptilien se rebiffe à la tite douleur du vélo, à la sueur de l'autre affaire, mon épaule , me semble qu'il faudrait que je la laisse reposer ainsi que tous les muscles de mon corps, excepté mes muscles maxicatoires que je pourrais exercer sur des barres de chocolat, des chips, un club sandwich avec des frites pis de la salade de choux. ah oui! de la salade de patate, de la baguette avec de la fondue au fromage,

Je veux faire pitié et me plaindre.

Je vais regarder ma photo en costume de bain que Brigitte a pris de moi en me disant que je vais rester toujours de même, que je suis horrible et que personne (entendons "homme mature, raisonnablement indépendant et sexy, aimant les enfants et les chats et chiens, sachant réparer un lave-vaisselle et changer l'huile du char et faire des massages) ne s'intéressera à moi de toute façon.

Me semble que je suis aussi crédible que mon tit-dernier quand il me dit que TOUTES les mères laissent leurs enfants veiller tant qu'ils veulent le soir.

Je suis sans arguments valables.

J'y vais.

"Mon Dieu, guide moi, Mon Dieu aide moi, un jour à la fois!"

^Montre moi le chemin (c'est à dire pousse moi dessus)  pour le reste... bon.

J'y vais, écrivais-je.

Je serai allée, écrirais-je.

Dans le fond, s'agit de savoir conjuguer venir et écrire.

Je vais y réfléchir.