Les coûts cachés de la culpabilité
Oki, on va se dire les vraies affaires, et cette fois, on, inclut la personne qui écrit.
Admettez-vous facilement que vous avez eu tort?
pas moi. Une blague dans ma famille court disant que les Alarie ont toujours raison. ( En réunion de famille, c'est du sport olympique, ça madame!).
Et bien je viens de découvrir que de jeter quelque chose qui n'a peu ou pas servi vient à avouer que j'ai eu tort de l'acheter.
Ainsi, une conserve de compote à la citrouille, en vente voilà trois ans, est encore dans ma réserve de cannage. Le dessus est rouillé. Va falloir que je me rende à l'évidence et que je l'ouvre, jette le contenu au compostage et la boîte au recyclage ( oui, de nos jours, même jeter est compliqué.).
et je vais souffrir d'avoir eu tort de l'avoir payé 99 cents.
Pour dire, j'ai la culpabilité pas chère.
Savez-vous, je commence à considérer que d'admettre d'avoir eu tort peut être payant.
Tiens, je vais écrire un livre la-dessus. Et faire une levée de fonds pour la publication. après mon ménage. le second tome sera: Vaincre la procastination pour devenir riche.
Les lecteurs attentifs auront donc deviné qu'aujourd'hui, j'entends jeter de la nourriture passée date mais pas de celle qui est dans le frigo, celle qui devrait se conserver et servir un jour, comme les épices, et les cannages.
En plus d'avouer avoir tort, je vais briser un tabou qui me vient de ma mère: On ne jette pas de nourriture.
Tiens, je vais juste changer de terme: On peut jeter de la pourriture!
Yes! J'aurais du faire carrière comme politicienne ou comme écrivaine de discours politique.